Des entrepreneurs et bénévoles aux parcours expirants étaient réuni ce mardi 11 octobre 2022 au tour du thème : « Des idées innovantes et des parcours inspirants pour changer le monde ». C’était au compte de la deuxième édition du TEDx Dixinn, une initiative du Salon des entrepreneurs de Guinée (Saden).
Elles sont toutes des modèles de réussites dans différents domaines issues de différents horizons. Durant des heures, elles ont su tenir le public réuni en haleine. Avec des histoires exceptionnelles et remarquables, ses personnalités ont bravés les montagnes pour être là où elles sont aujourd’hui à en croire lesdits.
Mlle Fatima Koné, Miss RTG 2019, l’organisatrice de miss littérature Guinée, s’est accentuée sur son parcours de bénévole dans plusieurs organisations. Selon elle le bénévolat est une bonne piste pour rentrer dans le monde professionnel et sociétal : « C’est une bonne piste pour un jeune qui n’a pas encore 25 ans, parce qu’il y’a des postes on demande toujours plusieurs années d’expérience et pour un jeune fraichement sorti de l’université, tu ne peux pas avoir ses années, mais en ayant été bénévole durant plusieurs année, tu acquiers ces expériences» explique Fatima Koné, présidente du club IRIS.
Occupant le poste de responsable de communication chez Harmattan Guinée, à son tour, Mlle Barry Ayssatou a développé le thème « femme et le métier du livre. ». En prenant la parole, elle nous a parlé son parcours:
« Ça a commencé en 2016 pendant les préparatifs de Conakry, capitale mondiale du livre. J’étais juste curieuse. Je voulais savoir à quoi consistait le projet. Donc, je me suis rapprochée de l’équipe organisatrice et j’ai été acceptée. Je me suis battue pour être là où je suis aujourd’hui. Je suis la responsable de communication des éditions L’Harmattan Guinée qui est la plus grande édition aujourd’hui en Guinée. Je suis également la directrice adjointe de l’équipe des 72heures du livre de Guinée ; l’un des plus grands salons du livre aujourd’hui en Afrique. Et je pense que si les organisateurs m’ont choisie pour venir partager cette expérience avec le public, c’est qu’ils ont pensé que ça méritait d’être connu ». a-t-elle expliqué
Plus loin, elle a mis un accent particulier sur la faible représentativité de la femme dans son secteur, avant de profiter pour faire un appel afin que les femmes puissent s’intéressé a ce domaine si fabuleux selon elle. « Je dirais qu’il n’y a même pas de femme qui travaille dans le métier du livre. Il n’y a pas beaucoup de femmes éditrices. Or, nous pouvons toutes être des éditrices, travailler dans le domaine du livre. Car, le métier du livre est un métier qui a tous les domaines en son sein. Il y a des informaticiens, des logiciens, de la communication, des finances, des ressources humaines, etc. Donc, tous ceux-ci sont des domaines dans lesquels nous pouvons exprimer pleinement notre savoir-faire. Et dans les prochains mois, je vais lancer une collection uniquement pour les femmes à L’Harmattan. Cette collection ne publiera que des livres écrits par des femmes », a-t-elle annoncé.
En prenant la parole, la Directrice de publication du magazine féminin AZAMAG a touché les femmes africaines dans le métier des médias. Le secteur dans lequel elle se fait remarquée, pour elle, les femmes sont discriminées donc absentes. « A chaque fois que les journalistes interviewent une femme, c’est dans des conditions tragiques ; c’est qu’il y a eu inondation, viol ou catastrophe naturelle. Et quand on a des plateaux, nous n’invitons que des hommes à la place des femmes. Or, nous avons évolué dans les mêmes écoles. Et donc, on devrait tous pouvoir prendre la parole dans les médias. Pourquoi nous ne prenons pas la parole pour nous exprimer à la place des hommes, avec les hommes ? Pourquoi est-ce que c’est toujours aux hommes on tend le micro pour parler des choses importantes alors que nous sommes cantonnées à la cuisine et à la mode ? », s’interroge-t-elle.
Pour sa part, Saran Bah a porté sa communication sur le concept : Du rêve à la réalité de Conakry à Porto Rico. Une thématique qui aborde le rêve d’une jeune fille qui voulait aller à Miss Monde pour représenter son pays et qui, par la grâce de Dieu, a su réaliser ce rêve avec beaucoup d’obstacles.
Pour elle, fondamentalement chaque être doit participer activement à la société parce que chacun y a un rôle à jouer. Toutefois, elle estime qu’il est important d’outiller les gens afin qu’ils puissent prendre soin d’eux, être autonomes mais également participer à l’économie du territoire dans lequel ils se trouvent.
« Et les femmes font partie intégrante de la société. Elles savent tout faire. Donc, c’est important qu’on puisse leur donner des outils pour qu’elles puissent se développer et être autonomes afin de subvenir à leurs besoins ainsi qu’à ceux de leurs familles », a indiqué Miss Saran Bah.
A rappelle que pour cette deuxième édition, TEDx Dixinn 2022 n’a eu comme intervenant que des personnalités inspirantes et passionnantes à travers un casting 100% féminin.